" Déchiré. Déchirant. Un livre dont on ne sort pas intact. Des textes borderline, des pèse-nerfs à la Antonin Artaud, une écriture du corps, écorché et supplicié. Littérature limite. "
" Le livre du Vierzonnais Jean-François Jacq primé et c'est mérité. 145 pages brûlantes d'une écriture où chaque mot pose la pierre d'un édifice vital mais creuse aussi un gouffre incommensurable. "
" Jean-François Jacq incise, découpe, déroule, tranche et achève. On se prend de nausée devant le malheur, la haine, ou l'horreur que ces deux amants vont subir, mais toujours, en final, même dans les miasmes de la maladie, l'amour est sublime. "
Jean-François Jacq est un survivant, il a tout traversé, l'hémorragie à l'errance, heurt limite, soleil noir des laissés pour compte, il cherche désespérément le frère, l'âme fraternelle, voire le grand amour. Celui qui allégera un peu ses peines, refermera cette plaie béante. Cette personne, Daniel, un homme brisé comme lui, traumatisé par la violence de ses proches, par la cruauté du monde, il l'a enfin trouvé, vivant trop brièvement à ses côtés mais intensément cet amour suprême avant de le perdre pour toujours. Par l'écriture, il nous livre ici les derniers fragments d'une passion à bout de souffle, de ces rencontres qui bouleversent tout et qui donnent du sens à cette nuit sans fin de grande solitude. Écrire pour ne rien perdre de ceux que l'on aime, pour ne rien perdre de soi-même.
À la mémoire de Daniel. 1977-2006.
" Puisse tout un chacun connaître un jour l'amour fou ". André breton.