Un enfant de la rue. C’est ainsi que se définit Jean-François Jacq. Une enfance sans amour, en partie vécue dans le noir. Errance initiée dès l’âge de treize ans sur fond de mort latente. Internement psychiatrique par erreur à quinze ans. Maladie rare, l'année suivante. Guillain barré. Plusieurs mois de paralysie complète. Des années à la rue ; jusqu'à vingt-quatre ans. Puis le désir de se cultiver à outrance. Licence en Arts du spectacle, sans passer par la case lycée. 1993. Rejoint la compagnie de théâtre Kaléidoscope Bleu dirigée par Dan Vimard, Premier récit autobiographique en 1998 : Heurt Limite (récit incantatoire). L’écriture prend alors irrémédiablement le dessus. À compter de 2012, il alterne biographies rock et récits autobiographiques.
Cliché de gauche : ce photomaton, inestimable, qui date de 1984, ainsi que ce carnet et ce rond de métal sont les seules traces de ces années passées à la rue.