Jean-François JACQ Jean-François Jacq

Heurt Limite (récit incantatoire), éditions L'Harmattan

Des noms qui sonnent comme des défis, l'Antonin Artaud du Pèse-Nerf ou l'Arthur Rimbaud d'Une Saison en Enfer. C'est dire combien l'écriture est rabotée jusqu'à l'os, qu'entre la membrane du rêve et la matière osseuse il ne reste rien, ni la peau, ni la chair (...) Un livre poésie, dénué de toute anecdote. Respect infini devant la beauté de l'écriture et cette démarche qui ne triche pas avec le réel. " KR'TNT

Heurt limite jean francois jacq recto

Dan vimard heurt limite

Dessin original du livre : La terrasse au marché (1994), oeuvre de Dan Vimard qui a également rédigé le texte de quatrième de couverture.

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Presse/ médias

1998

  • Revue indépendante n° 267 (Didier du Blé). Extrait. "  Le corps est présent dans ce texte comme un espace à découvrir, à caresser, à glisser dans l'eau pour épuiser les tensions. Il y a quelque chose d'infiniment vivant, une volonté profonde de se sentir, d'être conscient de ce corps malgré le risque de découvrir l'absence, ce qui pourrtait protéger. Les blessures entraînent l'errance. La nuit place l'autre réalité. Le sommeil ne gomme pas le jour suivant, Jean-François JACQ n'écrit-il pas : " à vrai dire c'est de vie que je suis en manque ".

MARS 2000 

  • France Inter, Alter Ego. L’émission, présentée par Patricia Martin, est consacrée à l’hospitalisation psychiatrique de forme abusive. Pour en parler, elle reçoit Bernard Cordier, psychiatre à l’hôpital Sainte Anne et Paulo Coelho, écrivain, à l’occasion de la publication de son dernier roman Veronika décide de mourir et pour parler de son expérience d’internement psychiatrique dans son adolescence. Ils réagissent aux témoignages d’une enseignante et de Jean François Jacq, tous deux hospitalisés en psychiatrie sans leur consentement. (Nota : un extrait de l'émission sera prochainement mis en ligne).  
Patricia martin alter ego

OCTOBRE 2015 

  • Chronique KR'TNT #252 (Damie Chad). Un livre poésie, dénué de toute anecdote. Respect infini devant la beauté de l'écriture et cette démarche qui ne triche pas avec le réel. Tauromachique, mais le toréador qui porte les estocades est aussi le taureau. Lien vers la chronique complète. 

2019

  • Premières lignes au demeurant capitales de mon premier récit, magnifiquement mis en musique par Fred Signac. 

Il y avait un homme. Un homme assis en contrebas. un individu proscrit dans son errance, sa fragilité de. Un homme que plus rien ne pouvait atteindre dans sa fatigue de cette traversée du monde. Il était à bout, à bord propice de contemplation. Il y avait cet homme-là, à vie égrainée, horizontal à l'infini. Il y avait tout de ce corps dont la moiteur féconde étreignait l'interdit : la liberté de vivre à sa propre cadence.

 

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