Jean-François JACQ Jean-François Jacq

Paroles de lecteurs

La parole est à vous via le formulaire contact. Merci pour vos retours qui me vont droit au coeur ! 

Il fera bon mourir un jour

  • Parmi les trésors de l'an 2023. Un grand livre ; voyage au bout des distorsions les plus cruelles de l’ humaine condition. L’Enfer de Dante, c’est ici, où l’on délaisse toute espérance. Car cette « situation » appartient pour de vrai au réel ; cette si lente guerre au fil des ans, cette incessante usure du coeur abrasé d’invectives, d 'interdits insensés, arbitraire féroce en l’espace emmuré où pourtant sans relâche l'enfant sans enfance que tu étais guette l’amour, la vie… Mais Schizophrénie règne dans l'espace scellé, en chaque geste, à chaque instant... On se saisit du livre en sachant que le trip sera noir, on le lit tout d’un bloc avant de le relire minutieusement. Fond et forme ont fondu, l’écriture est un corps intriqué au récit. Pourtant, c’est bien de ce réel à la syntaxe abyssale que tu nais pour être toi, vraie, bienveillante présence, génial auteur. Eric Signor

  • Un roman qui m'a profondément touchée, remuée. Des mots qui dégueulent et vous emportent dans un torrent de boue. A la fois terrible et admirable. Audrey Harel de Casanove, artiste
  • Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas toujours emballée par les récits autobiographiques, mais comme je le disais à un ami récemment celui-ci, par son style à fleur de tripes, m’a sidérée. Chaque phrase pesée à l’once de la sensibilité à vif de l’auteur est une épine enfoncée dans le cœur du lecteur et pourtant la musique qui en ressort est un hymne à la vie. Quel style ! Catherine Dutigny
  • Lu d'une traite, livre effrayant et pudique ! Il remue intellectuellement et emotionnellement ! Et fait leçon sans le vouloir! Essentiel ! Bernadette Fevrier
  • Il faut s'accrocher pour ne pas se faire froisser l'âme en le lisant celui-ci. Il faut choisir son moment, le lieu. Il faut être prêt. Il a du en falloir du courage pour l'écrire. Merci Jean-François Jacq et bravo ! Séverine Rivat
  • Lecture éprouvante. Rude. Le texte est chargé. En souffrance en premier lieu. C'est un festival triste où se pose la question de la surenchère du pire. Ai pensé à Hubert Selby Jr, Last exit to Brooklyn et La géole en particulier. C'est plus étouffant que Louis Calaferte, plus difficile. Plus sur l"os. Sur ce que maladie et coups du sort ont de sordide (un réél dont on ne sort pas). Dans un paysage éditorial saturé de calins doux (et de textes creux), on ne devrait pas trop s'en plaindre. À cela près que l'absence dh'umour et de détachement (ou d'auto-dérision) de distance, sur 200 pages, oui, on s'en souvient. Les parcours de déglingués en littérature vont assez rarement aussi près du mur (raclé). Par moments me suis retrouvé à peu près en roman noir, chez Rivages/ Noir, chez Ellroy ou chez Bunker, mais de ce côté là. Jean-François Jacq devrait tenter un polar (c'est une piste).  Ai pensé aussi à La peau sur les os d'Hyvernaud. " On croit qu'on en est sorti ". L'auteur semble comme Hyvernaud y être resté. Terrifiant si l'écriture n'a pas le pouvoir d'en " sortir ". Il faut un certain courage pour publier ce texte qui aura l'art d'en rebuter beaucoup, art de ramener le lecteur à une souffrance moindre, tellement moins poisseuse et brutale. Attraper quelques rares, aussi ! Sur l'écriture, elle est chargée, les adjectifs nous plongent parfois la tête sous l'eau. S'y mêlent une poésie, deroulée dans les uppercuts et l'urgence d'écrire, sans laquelle le livre ne tiendrait pas. Trois jours plus tard, ce texte me poursuit. La littérature, c'est quelquefois ce qui est absolument inconfortable. Christophe Esnault, écrivain
  • Moi qui vit plutôt mes lectures de manière sensitive, pour ne pas dire sensorielle, le rythme que tu imposes à travers ton phrasé et la structuration du livre, m'a donné le vertige, me poussant à enchaîner les mots, les phrases bien plus vite qu'à mon habitude, sans réussir à ralentir et cela même quand j'en prends conscience. Je n'arrivais pas à empêcher cette sensation de mouvement, de vitesse (...), cette sensation de vertige. Quel meilleur moyen de rendre compte de ce sentiment d'urgence que ces phrases courtes, parfois même sans verbe, cette structuration en trois blocs que sont les chapitres, qui nous met presque en apnée...dans l'impossibilité d'arrêter. Elodie Olivier
  • Une plaie ouverte. Au lecteur. Aux autres. Un vocabulaire ciselé, précisément maitrisé malgré (ou grâce à) l'urgence vitale. Un véritable travail dans tous les sens du terme. On espère une délivrance, on se sent soudain concerné, accaparé. On lit, vraiment. Joel Rodde
  • Il est des livres dont la lecture vous marquera, forcément, à vif. Des livres qui vous brûlent entre les mains. Des livres qui vous coupent le souffle. Des livres dont la puissance émotionnelle dépasse vos propres expériences. Des livres qu'il faut relire pour qu'après la première secousse vienne le recul nécessaire à l'appréciation du style. Des livres qui vous attendaient, dont les mots deviennent résonance. Dans son nouveau livre,autobiographique,Jean-François Jacq écrit le parcours hors-norme d'une vie, la sienne, de son enfance vécue avec une mère, "elle", atteinte de schizophrénie, d' un père "il", incapable d'amour et d'une adolescence fracassée entre internement, maladie et la rue. Il n'y a pas de "je" dans cet écrit, comme si l'adulte disparaissait pour donner parole à l'enfant. Et page après page, cette première jeunesse, vécue dans le noir, nous happe par un style littéraire unique, puissant, poignant, décrivant sans haine ni amertume l'histoire d'un enfant qui n'a pas connu l'enfance. Un témoignage rare décrivant ce que grandir dans un milieu schizophrène signifie au quotidien. Jean-François Jacq touche du doigt ici un sujet tabou, la schizophrénie dans un milieu familial, avec une écriture exigeante qui donne une force à ce livre incomparable. Fred Signac 
  • Reçu hier et dévoré en quelques heures ! Rarement autant bouleversée par le récit de tant de souffrance. Style si incisif à la limite de l'urgence supportable que j'en oubliais parfois de respirer, emportée dans la douleur de l'auteur. Merci de cette leçon de vie, d'humanité par-delà l'inhumanité gravée dans la chair. Dan Rochery
  • Récit terrible et poignant. On en ressort ému et sidéré. Bravo pour cette écriture qui prend aux tripes. Marie Daude

  • Loin d'être une fiction. La vie pas simple, ça érafle. Mon frère était schizo aussi, je l'ai moins aimé que vous ne le faites pour les votres. Votre livre est lesté, charge max, et ça m'allège aussi. Bravo. Sophie Alis Schmitt 

  • Je viens de terminer il fera bon mourir un jour, un livre magnifiquement écrit , c’est fort, troublant. Ça prend aux tripes !! Merci jean François. Denis Vasselin

  • Livre bouleversant, style haletant. J'ai lu ce livre en une demie-journée tant le style et le récit de tant de souffrances endurées m'a embarquée et bouleversée. Un auteur qui mérite d'être lu et reconnu ! Danièle 

  • Avoir un ouvrage entre les mains depuis quelques jours et n'oser l'ouvrir car, connaissant l'auteur, tu sais que forcément que tu vas "y laisser quelques plumes" et que ce n'est peut-être pas forcément le moment pour toi. Se décider enfin. Le dévorer littéralement d'une seule traite. Se surprendre à ne pas verser la moindre larme devant ce récit pourtant si poignant. Tout simplement parce que Jean-François, cet enfant, cet adolescent, ce jeune homme meurtri, tu as l'impression de ressentir chacune de ses blessures et, que de toutes tes petites forces, tu lui cries constamment de ne pas abandonner ! Le terminer, et cette fois-ci, fondre en larmes, enfin, presque soulagée de constater que tu n'as pas perdu une once de sensibilité... Merci, mille mercis mon cher Jeff. Sylvie Camille Champagnat

  • Livre extraordinaire. Une belle écriture qui suffit à décrire la vitesse et l’angoisse que peut produire parfois la vie. Martine Valla

Ian Dury, Sex & Drugs & Rock & Roll

  • De l'art délicat de chroniquer le livre d'un Ami. Je n'ai connu la discographie de Ian Dury & The Blockheads que tardivement. C'est honteux me direz-vous. Certes. Mais j'étais plongé la tête la première dans l'indie sans avoir la moindre connaissance des précurseurs de ce genre musical (le glam, le rock progressif, etc...). Et du Rock 70's, tout simplement. Bond en arrière. 18ème arrondissement. J'ai 30 ans. Jean-François Jacq, ami de longue date et défricheur passionné, m'initie dans son studio à une ribambelle d'artistes plus ou moins obscurs et m'ouvre les yeux sur les différentes passerelles qui existent entre tel ou tel groupe ou chanteur. Et tel ou tel album. Joie total. Basse de la chaîne stéréo à fond les ballons. Et discussions à batons rompus sur les génies méconnus. Qu'il écrive-à présent- la première biographie française sur Ian Dury ne m'a donc point surpris le moins du monde. Après Olive et Bijou, cela tombait même sous le sens. Car Jeff a toujours eu une passion pour les destins contrariés. Et les personnages hauts en couleur. En ce sens, son dernier ouvrage ne déroge pas à la règle. Ascension et chute vertigineuse du plus illustre Parrain du punk anglais sur près de 300 pages! Ian Dury! Clown alcoolique et bête de scène. Poète de la rue. Bukowski à la gouaille cockney. Ses frasques. Ses inspirations. Et la trace indélébile (Franz Ferdinand, The Sparks, Madness, Les Libertines) qu'il laisse dans le paysage musical actuel. Pour dire vrai, ce qui m'a surtout emballé à la lecture de cet épais bouquin (dévoré en une semaine), c'est la manière qu'il a de se positionner non pas en tant que biographe "standard" mais témoin en prise directe d'une époque. Témoin d'autant plus troublant que nous avons l'étrange sensation d'être au sein même du groupe et dans le quotidien de son leader charismatique. Un plongeon dans l'Histoire du Punk, sans filet, où rien (le caractère épouvantable de Mr Dury, l'art de la manipulation qu'il exerce en Maître Absolu sur son groupe, les tubes en puissance, les bides successifs, les adultères, les coups de gueule, la maladie...) ne nous est épargné. Sex & Drugs & Rock N' Roll. Immersion totale. Et, étrangement in fine, empathie totale pour ce drôle de story-teller, toujours sur la brèche. Comment Jeff Jacq a t'il pu glaner autant d'informations hallucinantes, le mystère reste entier...!? Un livre comme un riff obsédant, qui vous tient en haleine jusqu'à son dénouement et nous donne à penser que le Punk n'est définitivement pas mort ! Dois-je le dire ? Une réussite ! Sylvain Daïanu 

Fragments d'un amour suprême

  • L’histoire que Jean-François Jacq relate, son histoire, ne se déroule que sur quelques mois. Mais l’intensité qui s’en dégage, très éprouvante n’en est que plus salutaire. Une histoire d’adultes aux cœurs d’enfants blessés. Ils se trouvent, le destin les ayant réunis pour réparer leur lourd passé, ils en sont sûrs… Un passé fait de fantômes familiaux qui les rattrapent, sans jamais réussir à les faire douter de leur amour. Mais le sort s’acharne, implacable, dans une province hostile à la différence… Lu d’une traite, pudique et sans concessions, j’en suis sorti groggy. Ce livre témoignage est précieux comme un diamant à l’état brut. James Tanay
  • Une histoire d'amour comme il y en a beaucoup, comme il en existe peu, qui vous déchire à en crever de rester vivant. Un tableau poignant et bouleversant restituant magnifiquement l'ombre et la lumière des vies cabossées. Une écriture remarquable, sensible, un flot de poésie, tout en finesse, sans concession. Un livre tissant des liens entre deux rives...unique moyen de ne pas basculer dans l'abîme. Intense de bout en bout. Nils Lord 

  • Magnifique. Au plan du fond c'est poignant, livré avec réserve et amour. Au plan de la forme: la langue est admirable. Cet ouvrage mérite la reconnaissance du grand public et de la critique. Michel-Olivier Dury
  • J'ai commencé par "hémorragie a l'errance" qui m'a bouleversée ensuite "FRAGMENTS" que je ne cesse de relire et qui est devenu mon livre de chevet,,, tant de beauté de passion d'injustice et cette écriture crue brute et sublime,,, maintenant je vais lire les premiers livres,,, Jean Francois Jacq est un immense écrivain un etre rare je le lui ai dit et j'espere qu'il l'a cru et qu'il en est convaincu,,, je vis dans l'espoir de le connaitre un jour et de le prendre dans mes bras tant j'ai déja l'impression de le connaitre un peu et tant je me reconnais dans ses textes et sa facon d'appréhender la vie,,, un etre rare oui un écorché vif que je ne pourrai jamais oublier,,, qu'il en soit remercié, Mylene Briant
  • Je me permets de vous écrire car je vous découvre suite à la lecture de votre livre "Fragments d'un amour suprême" et je voulais vous témoigner mon ressenti. Je viens de le terminer et j'en ai versé quelques larmes, ma sensibilité me rattrape... On dit que l'écriture est le reflet de l'âme et j'ai tout lieu de croire que vous êtes une belle personne. Il est vrai votre récit autobiographique est ô combien triste mais comme il me transporte tant il est si bien ecrit et poétique. J'ai ressenti tout l'amour que vous portiez à Daniel et toute la force/rage qui vous a portée à l'accompagner jusqu'au bout... Je viens de me procurer un autre livre "Heurt limite" que j'ai hâte de découvrir. Anonyme 

  • Superbe roman d'une histoire d'Amour avec un très grand A. On ne ressort pas indifférent à ces mots poésie. Marie-Line Delfly

  • Poignant. Récit autobiographique magnifiquement écrit et terriblement émouvant. L'auteur se livre avec sensibilité. Il y évoque sans interdit et sans pudeur, l'amour, le désarroi, la douleur et le deuil avec âme et poésie. Jade 

  • Jean-François Jacq est un survivant, il a tout traversé, l'hémorragie à l'errance, heurt limite, soleil noir des laissés pour compte, il cherche désespérément le frère, l'âme fraternelle, voire le grand amour. Celui qui allégera un peu ses peines, refermera cette plaie béante. Cette personne, Daniel, un homme brisé comme lui, traumatisé par la violence de ses proches, par la cruauté du monde, il l'a enfin trouvé, vivant trop brièvement à ses côtés mais intensément cet amour suprême avant de le perdre pour toujours. Par l'écriture, il nous livre ici les derniers fragments d'une passion à bout de souffle, de ces rencontres qui bouleversent tout et qui donnent du sens à cette nuit sans fin de grande solitude. Écrire pour ne rien perdre de ceux que l'on aime, pour ne rien perdre de soi-même. Grégory Rateau, écrivain

  • Une ode à l'amour. Un récit particulièrement puissant qui m'a touchée, ébranlée. Qui a fait echo si fort en en moi pour avoir vécu le départ de mon aimé et sa lente et douloureuse agonie et sa perte au bout. Cécile Moisson

  • Je viens de terminer Fragments... en larmes. Eblouie par le style qui m'a happée et fascinée m'obligeant à finir d'une traite ce livre si prenant et touchant. Une histoire extrêmement forte qui m'a bouleversée. Du fond du coeur merci pour ce moment intense. Dan Rochery 
  • Un écrit d'amour , sans patos, prenant qui fait aimer l'auteur , son courage malgré l'adversité. Bravo ! Loïc Oliviero 

Bijou : vie, mort et résurrection d'un groupe passion

  • Il y a deux jours j'ai terminé la lecture de cet ouvrage que j'ai dévoré comme tout passionné de Rock d'ici et inconditionnel de la vague 76-80 l'aurait fait. Que dire? Tout d'abord, le style de l'écriture est remarquable. Ensuite, l'auteur fait preuve d'une grande érudition rock tout en développant une approche, fine, juste et personnelle, des différents événements cités. Surtout, cet opus met en lumière l'épopée, l'aventure qu'a constitué pour ses quatre membres, la genèse, la conduite et la fin de l'expérience BIJOU. Seule expérience d'ici, à ma connaissance, réussissant à combiner encyclopédisme, style, pureté, volonté de vulgarisation, leitmotiv et influences francophones. Du bel oeuvre qui ne peut que participer à rappeler ou faire découvrir comment et pourquoi ce groupe demeure un groupe "culte" pour de nombreux amateurs. Du bel oeuvre dont je conseille la lecture à tous mes amis d'ici et d'ailleurs. Hervé Caresse 
  • "Bijou, vie,mort et resurrection d un groupe" est tout simplement une perle. Livre captivant,tres bien écrit,qui retrace la carriere d un des meilleurs groupe francais. Biographie ultime, je crois. Merci,Jean Francois ! José Le Roy 
  • Bijou, bijou...Je n'ai rien contre le rock français de la fin des années 70, disons que je le regarde d'un air détaché et (merci Téléphone et le Martin Circus) parfois moqueur. La faute à qui? A quoi? Les paroles, mon cher. Car puiser dans le dictionnaire des rimes pour enjoliver une chanson-sans la transcender- m'a toujours peiné.Sainte Trinité lexicale? Noir Désir. Kat Onoma. Dominic sonic. et j'en oublie (Little Némo, Taxi Girl, Bashung qui vaut bien d'autres groupes, etc...) Pour le reste, on ira se coucher plus tôt. Pas ma cam', les 70's rugissants, les pattes d'eph', le patchouli et les collants. Trop colorés. Pas assez désespérés. Alors pourquoi BIJOU? Soyons honnêtes, je ne suis pas objectif, cette biographie est écrite (et bien écrite) par un Ami de longue date. Croisé au détour d'un cours de Théâtre à Saint-Denis, Jeff est le genre de fou furieux lunaire qui vous séduit par son savoir et sa soif inextinguible pour l'Ailleurs. Que ce dernier soit musical ou littéraire importe peu. Jean-François cherche et se cherche à travers toutes les œuvres pluridisciplinaires. Je dois beaucoup à cet olibrius qui m'a initié dans les 90's et dans son minuscule studio du 18ème arrondissement, aux joies du rock dans tous ses étâts. Dénicheur, défricheur, Jean François Jacq est de ces passionnés qui vous arrachent le cœur et les larmes à l'écoute d'un Bob Marley introuvable ou d'un Christophe en apesanteur. Véritable institution musicale à lui tout seul, érudit enragé mais dégagé de toute obligation "bien-pensante", Jeff ne fait pas dans le clivage mais dans l'original. Je dois dire que je fus servi en matière de curiosité rock n'rollesque. Un bonheur que ces lundis après-midi, un café à la main et les oreilles sanglantes tant les découvertes improbables furent nombreuses. Et c'est dans cette optique précise que je pris la biographie de BIJOU à bras-le-corps. J'étais agréablement surpris par la précédente biographie concernant Olive et Lilli Drop, je fus littéralement conquis par la dernière. Et la raison en est simple: Jean-François Jacq possède toujours la même foi pour les groupes "borderline", foi qui suinte à travers les pages de ce bouquin foutrement fourni en détails croustillant et autres anecdotes surréalistes ( l'épisode Gainsbourgien vaut tout l'or du monde!). Immersion. Nous sommes avec le groupe constamment, qu'il soit en répétition, sur scène, backstage, malheureux, éxalté, nous partageons les joies et les peines d'une formation explosive en devenir. In Situ. Jeff est avec eux, avec nous. Il transmet. Radio Activity. Ok Carole. Pas de la grande littérature dans les lyrics? Je vous l'accorde. Que BIJOU aborde le "chanté" français avec simplicité est lié indubitablement à une décennie chaotique, sans repères ( le Rock de chez nous cherche encore des noises aux Rosbeefs) où le seul recours possible reste l'immédiateté, la course en avant, les crans d'arrêt, les bolides et les filles...(et tant pis pour le message!) et un hommage, somme toute, appuyé aux yé-yés (yeah-yeah?). Born in the USA. Ou tout comme. Dernière impression. Comment diable cette biographie arrive-t'elle autant à toucher l'impalpable, une époque précise où le rock made in France se frayait un chemin entre Gene Vincent et Jacques Dutronc? Mieux qu'une Madeleine de Proust, "Bijou, vie mort et résurrection d'un groupe passion" est le témoignage punk et prégnant d'un voyage absolu dans le Temps. C'était hier ? Certes, non. Diamonds are Forever? Fucking Yes! Bel ouvrage... Sylvain Daïnu 
  • On l'a attendu longtemps, il existe enfin et c'est un délice. Le maître mot étant bien ici le mot "passion". Car l'auteur nous raconte la saga Bijou avec passion: à chaque page, on sent l'amour, la tendresse de l'auteur pour ces héros du rock français. Pour autant, si cette passion est bien palpable, elle ne prend pas le pas non plus sur la narration, sachant s'effacer pour le plus essentiel: Jean-François Jacq s'est plongé dans les archives et a tout (TOUT) retrouvé, épluchant tous les journaux rock de l'époque (Best et Rock & Folk bien sûr) mais aussi le moindre fanzine ou la presse moins spécialisée qui aurait mentionné dans ses colonnes le groupe mythique. C'est donc bien documenté, relatant fait après fait, que se déroule l'histoire, magnifique travail de documentation. De fait le livre fait presque 300 pages et elles sont longues et bien serrées (je reprendrai bien un café, moi). L'ouvrage définitif sur le sujet. L'attente a été longue mais le résultat est à la hauteur. En filigrane, tout le long du livre, cette question: le rock en français peut-il exister (dans le sens aussi de peut-il marcher) ? Formidable, c'est un peu de notre vie qu'il y a là-dedans, avec nos trois mousquetaires à nous (oui, donc, comme convenu, ils sont finalement quatre) dont l'aventure est ici déroulée avec brio et respect. Donne envie de réécouter les albums et on conseillera à n'importe qui s'intéressant, même de loin, au sujet, de dévorer (c'est le mot) ce très épatant témoignage, touchant et vibrant hommage. Stefy
  • Toute l'histoire de ce groupe français légendaire arrivé en pleine période punk et jouant un rock à contre courant des modes du moment, un rock efficace. Pour celui qui aime Bijou, ce livre est indispensable, rien de moins. Calicofilms 
  • Nous nous sommes rencontrés sur Bijou et il était inévitable que je lise cette anthologie précieuse et unique du groupe d'une telle passion. Rien ne m'imposait pour autant de poursuivre la lecture par cette Hémorragie à l'Errance qui roule ses r dans la rue... mais je l'ai fait. Que te dire de plus que plus loin encore je vais dans ces Fragments d'un Amour Suprême ? Dans notre coin de Bretagne, nous sommes deux à te lire et à t'adresser ce message que tu sauras décrypter sans l'ombre d'un doute. GD
  • Félicitation et merci pour votre "Vie mort et résurrection d'un groupe passion". Je me suis régalé à sa lecture et je m'en vais le placer en compagnie de "La story" de Little Bob, ces deux courants du rock français s'étant entrecroisé durant une trop courte période. Cette lecture a été une vraie madeleine qui m'a fait revivre cette époque fourmillante de groupes et où tout semblait permis... avant que le soufflet ne finisse par retomber. J'ai ainsi revécu le grand écrémage effectué par Phonogram qui avait fini par virer un peu tout le monde. Je me souviens aussi de cette phrase de Kent dans "Ma vie c'est du cinéma" l'album trop audacieux de Strashooter "Et quand je vois tout ça, les pochettes qui s'usent les disques qui ne partent pas, tous ces musiciens qui y croient et le public qui ne suis pas". La suite des événements ne lui a donné que trop raison. Heureusement il nous reste quelque disques a nous mettre entre les oreilles. A cette époque il m'arrivait de taper le bœuf - à Dijon - avec les Snipers où sévissait un certain Tatane qui ne s'appelait pas encore Tony Truant. Pour ma part, j'ai quitté la batterie pour le théâtre au court des années 80, mais reste attaché au rock. En tout chapeau et salutations. Denis Grison
  • C'est le seul vrai bouquin que j'ai lu depuis pas mal de temps. Pascal Llanéza

Hémorragie à l'errance

  • Quand un auteur me murmure son histoire, une histoire, s'il réussit à me la faire vivre, si l'émotion est là... c'est une rencontre qui commence... Quand il dépose sur la table ses troubles, ses espoirs, ses désirs, ses amitiés, ses doutes... communément nommé "ses tripes"... sans pathos... avec style, c'est la quasi certitude que j'irais au bout. Rien de triste, rien de glauque. Comme chez Artaud, avoir du style peut conduire à une forme de poésie... Récit d'un homme qui se perd, chute, se relève... Jean-François Jacq a eu la bonne idée d'écrire et de ne pas être médiocre. Hémorragie à l'errance rejoint mes livres marqués de toutes parts... des bouts de papiers glissés entre les pages, des crochets autours des phrases, des mots soulignés... pour y revenir et relire. Nils Lord
  • Un auteur se penche (s'épanche) sur son passé et essaye d'en extirper douloureusement la sève, dans la plus grande sincérité. Pour son deuxième roman, Jean-François Jacq ne nous épargne rien, ni son errance peuplée d'anges déchus, de junkies, de rencontres fiévreuses et f(r)acturées- et de sa passion pour les garçons- ni de sa plus grande peine à s'extirper d'une enfance "malade" et sans amour. Tout y passe, du séjour en HP à la Mort imminente qui rôde, de la Faim qui tenaille à la misère sociale et affective, de la disparition d'Amis proches à la difficulté d'écrire (de coucher?) cela sur du papier comme une ultime catharsis salvatrice. Avec,toujours en ligne de mire, la (re)naissance au bout du chemin (de croix). Une œuvre dérangeante, trouble et profondément humaine. D'autant plus dérangeante que le protagoniste n'est autre qu'un ami de longue date qui crache son venin pour mieux faire table rase d'une adolescence perdue. Une leçon de vie. A hauteur d'Homme. Sans aucun compromis. Une autobiographie pudique et dévastatrice qui marque durablement notre mémoire. Sylvain Daïanu
  • " Hémorragie à l'errance " , une claque dans la gueule ! Que dire de plus... Pablo Carlos Escrobar
  • Troublant et très vivant. Sans concession. Un auteur à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas. Un livre franc et sans détour si ce n'est ceux qu'autorise la manipulation des mots. Karine Fumeron 
  • Récit poignant. L'auteur se livre sur son douloureux parcours, celui de l'errance, de la rue, de la solitude... une âme meurtrie qui tente vainement de survivre. Jade 
  • J'ai terminé "Hémorragie à l'errance" cette nuit. Bouleversant. Le quotidien d'une ombre. Le récit d'une lente et inexorable plongée dans l'univers des morts-vivants. La beauté de ce livre, c'est cette quête de solidarité dans la misère. Le personnage/l'auteur, cherche un contact, un peu de chaleur, un corps fraternel pour ne pas perdre totalement pied avec le réel. L'écriture pour tenter de comprendre le cheminement de cette errance, revenir à sa Genèse. Je connais bien le Paris nocturne, celui des laissés pour compte, merci de leur rendre hommage. Il existe une violence sourde que l'on ne nomme plus. Les mots sont ici totalement incarnés par la force du vécu, ils sont tortueux et parfois lumineux. Si tu cherches encore un frère, je suis là camarade. Amitiés. Grégory Rateau, écrivain

Le soleil noir du rock français : Olivier Caudron, de Lili Drop à Olive

  • J’ai enfin réussi à lire le livre de Jean-François Jacq "le soleil noir du rock français" Conclusion, cette bio est formidable et je me suis rendu compte que je suis passé à côté de quelque chose de très grand. A la fois instructif et bouleversant, merci Jeff d’avoir fait cette bio d'Olive et Lili Drop. Jean-Philippe Mura 
  • Jean François Jacq a écrit un très beau livre sur Olive, une bio à la fois ultra documentée & précise / un récit très sensible pour ne pas dire à fleur de peau qui s'appelle " Soleil noir " chez L'Ecarlate. Outre Olive et Lili Drop, ce livre raconte une époque et ses acteurs. L'un des plus beaux témoignages sur le rock punk français late 70 - 80 jusqu'aux années 2000. Marc Dufaud, écrivain et cinéaste
  • Merci Olive pour tous les beaux moments que tu nous as fait partagé tout au long de ta vie qui n'était que Rock ! Une vie si particulière en dehors des sentiers de la vie de tout le monde Ce livre nous fait découvrir la révolte d'un jeune homme, le monde du show biz sous une autre facette, et un amour si particulier de la vie. Magnifique moment de lecture pour ne pas oublier Olive ! Brigitte Laiù
  • Je suis un fan de Téléphone, fan de rock Français,alors après l’excellentissime et dérangeant 220 volts, je me suis lancé dans la biographie d’un musicien que je ne connaissais pas, leader d’un groupe que je n’avais jamais écouté. La claque. Pfff… Wouaw…. Merci Jean-François Jacq pour ce moment de poésie, cette histoire à fleur de peau, juste posée, entre hommage et drame délicat, entre noble nostalgie et déclaration d’amour. Arnaud Cardinet
  • Retour au début des années 80, et plongée dans le rock francais superbe. Didier G (avis Fnac)

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